Pourquoi partir ? En près de 5 ans de blog (eh oui, déjà !), j'aurai quitté 3 fois la France. Le contexte est toujours un peu différent (Erasmus, stage, VIE) mais l'envie est identique : j'ai besoin de voir autre chose.
Je n'ai vraiment pas aimé cette année à Paris... Je laissais une deuxième chance à cette ville comme on tente de renouer avec l'être aimé après une rupture mal digérée. J'ai vraiment essayé de m'y remettre, de vibrer au coeur de Paris "comme avant" mais rien n'était comme avant, à part mes amis d'amour, les vrais, que je compte sur les doigts de la main.
Paris m'a usée et parfois je le vis comme un échec, j'ai un léger sentiment de honte qui m'habite lorsque j'évoque le fait que Paris ne me plaît plus tant que ça. Et pourtant, comme j'ai pu rêver d'y vivre ! Mais évoluer dans des rues impraticables en poussette ou en fauteuil roulant, vivre dans un minuscule appartement qui coûte une fortune, être conditionné dans des transports en commun puants et subir le stress ambiant d'une population qui passe son temps à faire la gueule, à geindre et à se plaindre... Désolée mais je ne peux plus.
Paris est magnifique mais je crois que je n'ai pas la force de jouer le jeu... ni de dépenser autant d'énérgie et d'argent. Berlin et Stockholm étaient des villes où je me sentais libre, où aller dans un parc ne relevait pas de la crise d'agoraphobie et ou sortir tard le soir dans la rue ne représentait aucun risque pour ma sécurité.
Alors bien sûr l'Inde n'est pas forcément un pays tendre. Haha, moi qui n'aime pas la foule et le bruit, ça va être folklo ! Mais cette rencontre n'était pas prévue, je n'ai pas forcé les choses... En gros j'ai postulé à un VIE, j'ai été acceptée et le temps de digérer l'info me voilà avec un visa en poche. Moi qui croyais m'être rabibochée avec mon ex (Paris) et qui lorgnait en cachette sur d'autres (villes), me voilà en train d'entamer une relation avec une contrée "lointaine", si lointaine qu'elle me paraît imaginaire.
De ma nouvelle relation je ne connais que ses clichés : la mousson, les épices, les odeurs et les couleurs, la religion, les castes... Autant dire que je n'y connais donc absolument rien. Je me surprends à ne pas écouter les réponses aux questions que je pose. Je m'en moque un petit peu : j'ai envie de me laisser happer par cette nouvelle aventure. Départ le 29 juin : je compte les jours avec impatience !
J'ai hâte de vous écrire mes premières impressions à mon arrivée là-bas et de tout découvrir au fur et à mesure à travers mon regard on ne peut plus naïf.
Je n'ai vraiment pas aimé cette année à Paris... Je laissais une deuxième chance à cette ville comme on tente de renouer avec l'être aimé après une rupture mal digérée. J'ai vraiment essayé de m'y remettre, de vibrer au coeur de Paris "comme avant" mais rien n'était comme avant, à part mes amis d'amour, les vrais, que je compte sur les doigts de la main.
Paris m'a usée et parfois je le vis comme un échec, j'ai un léger sentiment de honte qui m'habite lorsque j'évoque le fait que Paris ne me plaît plus tant que ça. Et pourtant, comme j'ai pu rêver d'y vivre ! Mais évoluer dans des rues impraticables en poussette ou en fauteuil roulant, vivre dans un minuscule appartement qui coûte une fortune, être conditionné dans des transports en commun puants et subir le stress ambiant d'une population qui passe son temps à faire la gueule, à geindre et à se plaindre... Désolée mais je ne peux plus.
Paris est magnifique mais je crois que je n'ai pas la force de jouer le jeu... ni de dépenser autant d'énérgie et d'argent. Berlin et Stockholm étaient des villes où je me sentais libre, où aller dans un parc ne relevait pas de la crise d'agoraphobie et ou sortir tard le soir dans la rue ne représentait aucun risque pour ma sécurité.
Alors bien sûr l'Inde n'est pas forcément un pays tendre. Haha, moi qui n'aime pas la foule et le bruit, ça va être folklo ! Mais cette rencontre n'était pas prévue, je n'ai pas forcé les choses... En gros j'ai postulé à un VIE, j'ai été acceptée et le temps de digérer l'info me voilà avec un visa en poche. Moi qui croyais m'être rabibochée avec mon ex (Paris) et qui lorgnait en cachette sur d'autres (villes), me voilà en train d'entamer une relation avec une contrée "lointaine", si lointaine qu'elle me paraît imaginaire.
De ma nouvelle relation je ne connais que ses clichés : la mousson, les épices, les odeurs et les couleurs, la religion, les castes... Autant dire que je n'y connais donc absolument rien. Je me surprends à ne pas écouter les réponses aux questions que je pose. Je m'en moque un petit peu : j'ai envie de me laisser happer par cette nouvelle aventure. Départ le 29 juin : je compte les jours avec impatience !
J'ai hâte de vous écrire mes premières impressions à mon arrivée là-bas et de tout découvrir au fur et à mesure à travers mon regard on ne peut plus naïf.